Je m’appelle Samuel Monnard et je regarde la vie comme un grand voyage. Pendant presque 15 ans, j’ai vécu le voyage par le biais des livres, des films et des documentaires.
Ces quelques années m’ont permis de m’abreuver de multitudes d’expériences qui n’auraient pas été possible en si peu de temps. Il y a d’abord des histoires dans le grand nord, puis de la poésie et du théâtre (Molière, Shakespeare, Percy Shelley) puis de la philosophie en commençant avec le livre Le monde de Sophie, de Jostein Gaarder et finalement de la science, beaucoup de science (physique et math). Il y a eu aussi une période de questionnement sur la mort et son implication dans la vie d’un Homme. Un premier livre, Le livre tibétain de la vie et de la mort de Sogyal Rinpoché m’ouvrira la partie spirituelle du voyage intérieure avec les récits de Castaneda, mais aussi de Henri Gougaud (Les 7 plumes de l’aigle, La voie du sentir).
Le sommet de la connaissance avec les livres est arrivé au Gymnase du soir. Je crois que cette période est la plus belle que j’ai vécu dans la transmission de savoir, en particulier avec des professeurs passionnés qui me permettaient d’assouvir mon besoin insatiable de connaissances.
Depuis cette période, il ne s’est jamais passé un moment sans que je ne songe à partir, à voyager et découvrir par moi-même ce que le voyage procure. C’est en 2008 que j’ai fait le grand saut avec 300 francs en poche (et un kilo de riz).
De 2008 à 2011, je me suis affranchis des obstacles pour vivre pleinement le voyage avec la conviction que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs mais qu’elle vaut la peine d’être foulée. J’ai ainsi parcouru à pied plusieurs milliers de kilomètres à pied depuis le lieu où je vivais.
C’est en Suisse allemande que j’ai découvert la Suisse telle que je l’ai apprise à l’école mais aussi celle de la minutie, du savoir-faire suisse dont on parle à l’étranger et des paysages incroyables et sauvages des Grisons.
En 2012, mon dernier voyage s’est passé en Asie. Ce fût un véritable roadtrip entre la Thaïlande et le Cambodge.
En revenant en Suisse, je me suis promis de construire quelque chose, d’échafauder une vie telle qu’elle m’a été inspirée dans les livres avec des biens équivalent au poids de mon sac lors de mes voyages à pied et des besoins comme ceux dont parlent Henry David Thoreau dans son livre Walden.