06 – Un pas à terre
Un pas à terre, comme le premier.
Je m’appelle Samuel, j’ai 29 ans, et ce jour là, tout porte à croire que j’en ai 18 de moins.
Autrefois, je tenais entre les mains un livre, Perdu dans l’atlantique de Richard Thruelsen, l’histoire d’un jeune garçon, qui a la suite de circonstances imprévues, se retrouvent sur un voilier à la dérive au milieu de l’Atlantique. Ce livre, je l’ai retrouvé ce matin dans la bibliothèque, la couverture en pièces (chaque fois que je dis le mot « pièce », je repense à cette expression québecoise « à 5 pièces », et je ris. Oui il en faut peu parfois !). Donc, ce livre entre les mains, à nouveau, je vais vous conter l’histoire vraie, d’un marin d’eau douce, devenu cette fois-ci bien réelle.
Nous sommes le 18 avril, il est 17h. Nous embarquons sur l’annexe. Au gré des vagues. Le sable de la plage devient granuleux. Un premier pas à terre et le décor devient féérique. Il n’a pas changé, mais les circonstences impliquent qui le soient à mes yeux. Au mois d’avril, les pieds nus dans le sable. L’eau est froide, mais jusqu’aux chevilles, cela n’a rien de désagréable, au contraire. Des gens sont assis au bord de l’eau, regardant notre entrée théâtrale (quoique pas si théâtrale hormis le faite que nous soyons passé avec le zodiac sur leurs chaussures !).
En remontant les petites dunes, les premiers signes de vie apparaissent. Le sol sabloneux est remplacé par de la végétation, des chardons, des rosiers sauvages, des petites pousses dont je n’ai pas trouvé le nom. A ce propos, ma soeur Adrienne, j’ai encore omis de lui partager mes quelques photos. Elle m’éclaiera sûrement sur la composition florale de l’Île de Houat ! Je n’ai cependant pas vu de Lys de Dunes. Leur dispartion imminente, il y a quelques années, a-t-elle eu lieu ?
Je ne suis pas botaniste. La faune et la flore a cependant toujours fait partie de mon quotidien. Je vis à la campagne, là où les arbres sont encore plus nombreux, que nous autres les êtres humains (blague à part, les vaches ne le sont plus par contre). Les fleurs, quand on s’y penche un peu, réveillent les sens, tel que l’odorat, mais pas seulement. La texture, la forme, les couleurs sont autant de choses merveilleuses. Ne vous êtes-vous jamais demandé, comment de si jolies fleurs, comme les clochettes de nos prairies, pouvaient-elle vivre dans cette nature animale, mais surtout humaine ? Je vous avoue également quelque chose. L’année passée, en passant 42 jours dans les Pyrénées et surtout à force de vivre à l’extérieur, en contact étroit avec la nature, mes sens, surtout mon odorat, est devenu très sensible. Je vous confie que cela n’arrivera pas en quelques jours. Nous sommes bien trop entraînés dans notre quotidien à respirer par la bouche, afin d’éviter toutes ces odeurs désagréables. Quoique, il y a toujours des exceptions !
Revenons plutôt à nos moutons ou plutôt à nos dunes. Notre étoile va se coucher. Bien évidemment, je parle du Soleil. N’oublie-t-on pas que notre astre de lumière, fait partie d’une grande famille de 400 millions d’autres étoiles ? Et cela rien que notre galaxie. Parfois, je pourrais partir dans tous les sens, mais je m’en retiens, mes articles toujours plus long, deviendrait forcément innaccessible à la plupart.
Notes : j’ai arrêté d’écrire, car l’allure de mes doigts est facile sur le clavier, bien plus que les mots de ma bouche. Mais ne croyez-pas que je n’aime pas raconter, au contraire, c’est quelque chose que j’aime infiniment. Je m’en retiens toujours, car je ne sais jamais si cela plaira. Alors si vous souhaitez me poser des questions, en vrai, n’hésitez pas. Et si vous aimez, faites-le jusqu’à ce que ma gorge crie « soif, soif, soif ! » !