1er jour de jeûne
C’est le jour d’élimination.
Au matin de ce 7 décembre, je me lève pas trop tôt. Il est tout juste 8h10 quand, après avoir bu une tisane, je prends le train pour la ville. L’énergie qui m’habite est juste bien pour supporter de rester debout dans le train et dans le métro. Marcher par contre, c’est agréable. Malgré le froid, la destination est la bonne. Une fois rentré, il est temps de passer à la purge car il est 9h30 !
Comment expliquer une purge au sel de sodium ? La question est toujours d’actualité. Une heure après la prise du sel, mon corps demande à se vider. Il faudra attendre les alentours de midi pour ce soit terminé. Deux thés à la menthe entre temps, ont aidé à freiner l’entrain dantesque de mes intestins à tout rejeter sans compris.
A midi, j’ai droit à mon premier jus de fruit biologique (avec seulement des vrais fruits, sans sucre, sans colorant, sans arôme). L’après-midi, je fais une sieste avec une bouillotte sur le foie. Puis, je pars me promener, une heure. Je travaille un peu et puis je prépare le bouillon pour les 5 prochains soirs.
Un kilo et demi de légumes préparés plus tard, je lance la cuisson, sans sel s’il-vous-plaît. Une cuisson lente, juste mijotée. J’en extrairai le jus et garderai que 20% des légumes à réduire. Au final, un repas du soir, c’est 3 dl de bouillon et 60 g de légumes en purée. Cela ressemble à de l’eau dans lequel on aurait mis un peu de couleur de l’automne, mais très vaguement en faite.
Le soir, je commence à avoir mal à la nuque et à la tête. C’est particulièrement pénible. Je vais essayer de dormir.