Une rencontre atypique, au fond de ma roulotte. Comme quoi, la neige peut rencontrer les 38° à l’ombre !
Me voilà en communication avec une femme, Sofia qui transporté par le voyage à la façon de Nicolas Bouvier, parcourt le monde du Sud-est de l’Asie. Après quelques temps en Malaisie, en Birmanie elle s’envole pour l’Australie. Près de l’Océan Pacifique, dans le Sunshine coast du Queenland, elle fait la rencontre d’un sculpteur de didgeridoo. Elle partage ainsi la vie de cet homme en travaillant sur la mise en couleur du bois.
Pour rappel, le didgeridoo est un instrument de musique à vent, joué par les Aborigènes du Nord de l’Australie.
Ainsi, pendant quelques temps, elle vaquera son temps à ce nouveau métier avant de reprendre la route pour rejoindre sa soeur, qui vient la visiter dans 2 semaines à Kuala Lumpur.
Bonjour à tous !
Par cette belle journée de décembre, je vous annonce que le site web sera en maintenance, quelques temps. Je vous remercie pour vos commentaires et les fabuleux échanges que nous avons entretenu jusqu’à maintenant.
Profitez bien des belles périodes de Noël, n’oubliez pas que les choses simples de la vie sont souvent celle qu’on oublie pas. Je pense notamment à une après-midi dans la nature, une ballade dans notre beau pays, des boissons chaudes qui sont merveilleuses lorsqu’on revient du froid, les moments cooconing à la maison. En résumé, profitez de chaque seconde comme si c’était la dernière.
Au plaisir de vous donner des nouvelles sur le film de « La Traversée de la Suisse à pied », qui sera sans aucun doute, un des moments forts du début de l’année 2012.
UN GRAND MERCI à toutes les personnes que j’ai croisées sur ma route, qui m’ont apportées leur petit bout d’histoire et à celles à venir qui construiront le futur de mon histoire.
With love,
Samuel
Merci du fond du Coeur, Sandrine, pour la belle description de notre rencontre sur les chemins du voyage. Il y a quelques années, dans un monde atypique, World of Warcraft. Tout cela bien avant mon premier départ vers la Mer méditerrannée. Tout mes voeux de bonheur à toute la tribu !
Pour les lecteurs de Un soir d’automne la photo accompagne les mots.
Revoir Filipe donne naissance à un nouveau voyage. Sur des routes, des langues et des paysages inconnues. Bien évidemment, le projet n’est qu’une idée, mais j’ai fait une promesse, lui rendre visite. Mais à pied, car il y a que cela que je connais.
Après le souper avec Eliah, j’ai fait connaissance de toute la famille (ou presque). Rahel m’a alors parlé d’une route qui longe l’Océan Atlantique. Ce n’était que quelques mots lancés comme une idée, encore une idée.
Sur Wikipedia, le grandissisme Wikipédia, je tombe sur cette carte des chemins de Compostelle. Encore le chemin de Compostelle, me dis-je. Il revient toujours et encore, impertubable. Et puis pourquoi pas ? Le chemin qu’elle m’indique est une des voix secondaires, c’est bien non ?
En tout cas voilà un premier jet d’une idée qui après quelques discussions devient une carte avec un gros trait bleu pour indiquer la direction.
Où vivent les gens aujourd’hui ? Je parle surtout ceux du voyage, qui par une belle journée ont pris la route, à pied, à vélo ou encore à bord d’un voilier. De ces gens qui en voyageant se sont rapprochés de la Terre, de la Nature et de nous autres humains. Finalement, ils sont tous là, autour de nous.
Et moi, Samuel, je ne soupçonnais il y a une année que je voyagerai en Suisse, ni que je rencontrerai des gens de bohème si prêt de chez moi.
Voici quelques images d’un dimanche à monter une nouvelle roulotte.
Un ami d’enfance, quand on a 10 ans et une année pour se connaître, c’est très long. Enfant, le temps ressemblait à la veille de Noël, interminable. Je m’amusais parfois à regarder l’horloge analogique. L’aiguille des secondes, des minutes. Celle des heures était pour moi, toujours immobile.
Il y a quelques mois, Filipe, mon ami d’enfance m’a contacté. Il m’apprend la bonne nouvelle de sa visite en Suisse.
20 ans, une histoire d’amitié atypique. Ma première correspendance écrite avec un Ami. Et déjà, un nouveau rêve de voyage est né, vers le sud du Portugal !
Chaque soir, lorsque le soleil vient à se baigner dans les sapins, juste avant d’enrober le ciel d’un voile rouge, je me surprends à voir apparaître un monde différent. De minuscules gouttes d’eau, ces particules qui se lient pour former le brouillard, recouvre déjà le bout de mes pieds.
Debout dans l’herbe, le froid me piquent de part en part. Comme un réveil biologique, il me rappelle qu’il est temps d’allumer le poelle.
Devant le bucher, mes mains s’accrochent à la hache et en plusieurs coups fracassent les buches. Je sens que mes muscles tendus éparpillent le long de mes bras une chaleur amusante. Oui, car cette chaleur se bat contre le froid du brouillard. Une fois que mon lot de bois est prêt, ce combat cesse, car à l’intérieur de la roulotte, le feu brûle déjà depuis une heure.
Au fil du temps j’ai appris à découvrir ces moments qui jusqu’alors n’avait aucune importance. Et comme la lumière où il suffit de presser le bouton pour en faire jaillir le jour, on oublie souvent que tout repose sur un système qui fonctionne bien, ici en Suisse, le réseau électrique.