Mode d’emploi : comment sauver ces poumons dans les gares suisses
Il y a quelques temps de cela, j’ai décidé de renoncer à la cigarette. D’une part pour ma santé et de l’autre car… j’ai aimé la cigarette les premières années et quand j’ai souhaité y mettre un terme, je n’y arrivais pas. Il aura fallu 20 ans pour je trouve le moyen de m’en sortir (psy + séjour à l’hôpital à cause des angoisses liées à l’addiction).
Aujourd’hui, je suis non-fumeur. Je n’en ai plus envie.
Quand on devient non-fumeur, on découvre que la fameuse fumée qu’on s’évertue à souffler vers le haut, fait comme bon lui semble :
- la fumée ne monte pas au ciel, elle refroidit si vite qu’elle descend vite et stagne autour de soi (merci de ne plus fumer à coté d’un enfant)
- la fumée d’une personne qui marche crée des sillons de fumée d’environ 50 mètres avant de disparaître
- la fumée dans les tunnels reste dans le tunnel
- la fumée d’une fumeur qui attend sur place l’enveloppe d’un diamètre de 5 mètre
Hors dans les gares, c’est le paradis. Il y a les 4 types de fumée. Et comme la gare c’est un endroit où on attend, fumer est nécessaire pour un fumeur.
C’est comme cela que j’ai trouvé à quoi servent les abris fermés sur les quais.
Ce sont des espaces non-fumeurs.
Alors si comme moi, vous êtes sensible ou que vous avez les poumons fragiles (enfants, vieilles personnes, personnes malades), vous savez quoi faire !