Une ferme, des poules, des chèvres et Sofia !

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Il était 10h, chez elle, en Australie, 19h.

La dernière fois, je mettais l’accent sur le côté dépaysant des nouvelles conditions de vie de Sofia. Eh bien, l’aventure continue !

Le fameux petit déjeuner composé d’un jus de carotte/betterave, accompagné d’une salade et des petites poudres spéciales, Sofia s’en souviendra sûrement longtemps.

Derrière l’apparence sérieuse et sévère de son hôte, se cache une dame au grand sourire, passionnée par sa vie et de pouvoir le partager la ravit d’autant plus. Mais attention, lorsqu elle raconte le fonctionnement de sa ferme et de ses recherches. Apprentissage de l’anglais, vitesse grand V !

Dans la basse-court, il y a de quoi rigoler. La petite poule rousse s’est éprise d’amour pour Sofia. Elle l’a suit partout et même pour la petite sieste sur les genoux, elle annonce présente.

Il y a aussi eu, le voyage d’une grosse botte de paille. Pas évident, c’est lourd ces choses-là. Et puis c’est sans compter que sous la bache noire, il y avait deux serpents, bien au chaud !

Une fois à la cabane des chèvres, une de celle-ci, s’est entêté à rester sur le pas de la porte. Ne laissant pas le choix à Sofia, elle dut la pousser, la tirer mais rien à faire. Donc hop, la botte de paille de côté et voilà que madame la chèvre trouve rien de mieux que de monter dessus.

Heureusement, la petite poule rousse est là. Grand éclat de rire ! Elle, au moins elle est chou, comme dit Sofia.

Quelques pétages de cable… mais surtout la sensation que d’être là dans cette femme, en plein bush australien, à s’occuper de chèvres, de poules, d’oies, manger bio, etc, est une bien folle histoire à vivre.

Amusante, la vie, non ? Ce n’est pas sans me rappeler différentes rencontres dans les Pyrénées. Seul, on voit les choses différemment, même les nuages ddeviennent nos amis. Je me souviens en particulier d’une brebis pour laquelle j’avais les yeux remplis de larmes. Elle m’avait dabord fuit le soir lorsque j’arrivais avec mon gros sac. Puis au petit matin, assis dans l’encadrure de la porte, elle était venu me lécher la main… sur laquelle quelques larmes ont encore coulés. Mais de celle… de bonheur.

Made with Love @ 2017 Samuel Monnard