See you in the next life

Une chanson en la mémoire d’une personne aimée. Quel plus beau hommage que d’utiliser sa passion pour rendre tangible l’Amour que nous pouvons ressentir envers les autres. Voir la vidéo.

« Une petite compo en mémoire de ma mère, ma grand-mère et mon ami Anthony qui nous ont quitté en 2011. » Rémi

A un grand homme

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Il est des jours, où tout semble mystérieusement différents. Ce soir, j’apprends la nouvelle, celle de la dispiration d’un homme, mais pas de n’importe quel homme.

Fernand a d’abord été le papa de Cédric et un très bon cuisiner aussi loin que je reporte mes souvenirs. J’avais rencontré Cédric, mon voisin du premier lorsque j’avais à peine 6 ou 7 ans, aujourd’hui mon Ami. Un jour, alors que je venais à la rencontre de Cédric, qui n’était pas là, Fernand m’a invité à entrer et à boire un verre de bon rouge en sa compagnie. Cette soirée-là, il m’a fait découvrir Barbara Hendrix, Andrea Bocelli, ces icones de l’opéra. Je me rappelle que cette nuit-là, j’ai terminé sous la table ou sur le canapé, le premier étant plus probable. Mais le Coeur retourné, ivre de ces belles voix et de cette nouvelle amitié naissante.

Si Fernand s’en est allé du haut de ces 65 ans, il restera gravé dans mon coeur et dans mes meilleurs souvenirs, dont je ne cesserai de puiser de franches rigolades.

Car c’est à cela, que Toto me fait penser aujourd’hui, un homme qui a cultivé son humour jusqu’à son dernier souffle. Et la relève me semble très bien assurée avec mon cher « Monsieur Frodon » de Cédric !

A mon Papa spirituel et à mon grand Ami, Cédric.

Qu’en est-il de Samuel ?

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J’oublie parfois le thème de mon blog, au point de parler de tout et de rien… Pourtant il y a quelques mois, j’ai pris la décision de vivre dans une roulotte et d’y passer l’hiver. Nous y revenons.

C’était un jour de septembre lorsque j’ai commencé à y vivre 24/24 heures. Nous sommes en février, donc environ 4 mois, 120 jours.

Que dire de cette vie ? Certains jours, je ne me rends plus compte, je vaques à mes occupations, etc. Mais certains jours, je fais juste un « dézoomage » histoire de voir par mes propres yeux, que cela n’a rien de normal et j’en deviens euphorique. Me vient alors quelques mots « je vis dans une roulotte » et un rire accompagne la prise de conscience.

Cependant, j’accumule une deuxième angine. Ce qui n’est pas tant une bonne chose ! J’ai du prendre la décision de dormir en dehors de la roulotte, mais juste quelques jours, car j’y tiens à cette vie hors du monde.

Et puis, ces derniers jours, je réalise que la porte et la fenêtre ne sont pas étanches. Le vent froid s’y engouffre. Je l’ai remarqué un matin lorsqu’au pied de ma porte il y avait de la neige et que sous la fenêtre s’était créé des petits glaçons. Tout cela m’a amené à rajouter une couche de couverture sur la porte et en dessous de la fenêtre. Mode bricolage « temporaire » en action !

Une partie de pêche

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L’histoire de Sofia continue. Après deux semaines de régime bio, elle est retournée dans l’autre ferme, vous savez celle où elle fabriquait des didgeridoo avec Justin. Elle y a retrouvé les petits bonheurs, comme celui du chocolat, des grillades mais aussi, le plus important, la compagnie d’autres voyageuses. Elles étaient 5, imaginez le constrate après 2 semaines de grande solitude.

Je n’ai plus vraiment la notion des dates. Elles ne sont plus aussi précises. Il y a environ 2 jours, le dernier soir avant de continuer son voyage, Sofia, les 4 autres filles et Justin sont allés au bord de l’Océan pacifique pour s’y liver à une session de pêche.

Quel tableau épique, 5 filles à tenter de manipuler une canne à pêche. Justin a du oeuvré pour apprendre à ces demoiselles, quelques rudiments de pêche et puis c’est sans compter le démélage des lignes. Cette soirée restera sans doute l’un des meilleurs moments du voyage. Des éclats de rire, les pieds dans l’eau jusqu’à tard dans la nuit. Une anecdote : l’une des filles se pleignaient de ne rien attraper et sur la recommandation de Sofia, elle commence à tirer le ligne. Mais elle était si lourde ! Elles s’y sont mises à deux avant de voir qu’au bout de la ligne, il n’y avait pas un… mais deux poissons-chats !

Après cette belle soirée, Sofia est retourné dans la petite et paisible ville de Byron Bay, sur les terres les plus à l’est de l’Australie.

Il pleut, il pleut et pleut encore

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Depuis quelques temps, dans le Queensland, le temps est à la pluie. Avec la température qui avoisine les 25°, l’air est d’autant plus humide. Nous sommes loin des 38° habituel à l’Australie! Dans la petite roulotte au fond du jardin, Sofia est transi de froid. Le moindre déplacement au toilette ou à la ferme se transforme en parcours du combattant. De toute manière, comme elle dit, tu es trempé. Qui plus est, l’herbe est haute.

Hier, la petite poule rousse s’en est allée. Elle avait quelle âge ? Bien quelques années, elle n’était plus très jeune. Elle a juste eu le temps de faire la connaissance de Sofia et puis elle a rejoint la lignée des réincarnations animales.

Et puis, il y a un nouvel habitant à la ferme, un bébé oiseau. Elle s’appelle Lory et il est intéressant de l’observer un moment. Elle est bien mieux dessus la cage que dedans, première chose amusante. Et puis, sur la cage, il semble esquisser des pas de danses, avant d’abattre son bec sur les barres de la cage. Quelques fois, il monte sur les doigts de Sofia. Quand il ne le veut pas, il monte son aile comme s’il voulait dire : « je suis occupé, un moment s’il-te-plaît ».

Chaque moment, quelque soit le lieu, est un véritable apprentissage de l’impermanence. Tout change. Tout cela semble d’autant plus fort, lorsque nous vivons dans le mouvement, le voyage.

Sofia, je t’envoies mes bonnes pensées, toi qui par tes histoires, me renvoient à mes nouveaux rêves de voyage !

Une ferme, des poules, des chèvres et Sofia !

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Il était 10h, chez elle, en Australie, 19h.

La dernière fois, je mettais l’accent sur le côté dépaysant des nouvelles conditions de vie de Sofia. Eh bien, l’aventure continue !

Le fameux petit déjeuner composé d’un jus de carotte/betterave, accompagné d’une salade et des petites poudres spéciales, Sofia s’en souviendra sûrement longtemps.

Derrière l’apparence sérieuse et sévère de son hôte, se cache une dame au grand sourire, passionnée par sa vie et de pouvoir le partager la ravit d’autant plus. Mais attention, lorsqu elle raconte le fonctionnement de sa ferme et de ses recherches. Apprentissage de l’anglais, vitesse grand V !

Dans la basse-court, il y a de quoi rigoler. La petite poule rousse s’est éprise d’amour pour Sofia. Elle l’a suit partout et même pour la petite sieste sur les genoux, elle annonce présente.

Il y a aussi eu, le voyage d’une grosse botte de paille. Pas évident, c’est lourd ces choses-là. Et puis c’est sans compter que sous la bache noire, il y avait deux serpents, bien au chaud !

Une fois à la cabane des chèvres, une de celle-ci, s’est entêté à rester sur le pas de la porte. Ne laissant pas le choix à Sofia, elle dut la pousser, la tirer mais rien à faire. Donc hop, la botte de paille de côté et voilà que madame la chèvre trouve rien de mieux que de monter dessus.

Heureusement, la petite poule rousse est là. Grand éclat de rire ! Elle, au moins elle est chou, comme dit Sofia.

Quelques pétages de cable… mais surtout la sensation que d’être là dans cette femme, en plein bush australien, à s’occuper de chèvres, de poules, d’oies, manger bio, etc, est une bien folle histoire à vivre.

Amusante, la vie, non ? Ce n’est pas sans me rappeler différentes rencontres dans les Pyrénées. Seul, on voit les choses différemment, même les nuages ddeviennent nos amis. Je me souviens en particulier d’une brebis pour laquelle j’avais les yeux remplis de larmes. Elle m’avait dabord fuit le soir lorsque j’arrivais avec mon gros sac. Puis au petit matin, assis dans l’encadrure de la porte, elle était venu me lécher la main… sur laquelle quelques larmes ont encore coulés. Mais de celle… de bonheur.

La rivière de la vie

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Sans aucun doute, nos vies changent constemment. Même s’il ne s’agit que de miniscules différences, le long court d’eau n’est pas tranquille. En imaginant la mienne de vie, j’ai en dessiné ses affluents, ses défluents mais aussi les obstacles naturels et artificiels de son parcours.

Image abstraite somme toute décalquée sur deux autres graphiques, l’un représentant les liens aux autres (famille, amis, amours) et le second, les lignes directrices de ma vie.

La nouvelle ferme de Sofia

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Sofia se retrouve dans une ferme 100% bio, toujours le Queensland, près de Cooroy. Attention, tout est vraiment extrème par rapport aux précédentes expériences. Entre les toilettes sèches (déjà présente chez Justin), la douche à l’eau de pluie (filtrée par des circuits dans la propriétaire a le secret), la nourriture provient uniquement du jardin (en permaculture), le miel des abeilles et les laitages des chèvres. Et pas questions d’utiliser des produits de l’extérieur (douches et autres), pas de cigaretttes, pas de viandes.

Bref, une expérience qui s’avère difficile au premier jour. Les cheveux en bataille, les odeurs, les repas bio, tout un programme de remise en forme…

Les premiers travaux à la ferme sont de nettoyer les habitacles des chèvres, celle des oies. Armé d’une pelle, d’un rateau et d’une brouette, quelle ambiance, surtout avec les chèvres qui déjà se sont attachées à Sofia. Les oies sont plus compliquées, toujours à l’affût du moindre changement, de la moindre porte qui s’ouvre, elle s’égosille !

La petite touche finale, c’est la roulotte. Quelle coincidence d’apprendre que Sofia passe ses nuits dans une petite roulotte et s’il-vous-plaît avec un toit ouvrant. Pour la nuit c’est agréable, un peu d’air frais tout en étant protégé des insectes avec la moustiquaire.

Plus d’infos sur le site de helpx.

Une expérience particulière

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Au 20 décembre, je vous parlais d’une voyageuse biennoise (Suisse), Sofia, partie en novembre 2011 pour voyager entre Asie et Australie.

Après un nouvel an à Brisbane (Queensland, Australia), il était le temps de chercher un nouvel hôte en Australie. Après presque 10 jours dans cette grande ville, elle rêvait de retrouver un petit coin de Paradis, à ne plus être dans l’attente d’une réponse.

Quelques places sur helpx se profilaient, dont une place pour repeindre une maison. Mais aucune réponse posititive. Ce qui semble le plus difficile, ce sont ces moments d’attente, où on se retrouve face à soi-même. La vie en Australie est aussi chère alors le surplace est à éviter absolument.

Finalement le 6 janvier, une réponse positive et quelle place. A suivre dans le prochain article !

Retour sur des skis

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Retourner, pieds sur des skis me semblait tout à fait improbable. La dernière fois, cela devait être en 1992, une semaine de ski qui s’est terminée une clavicule cassée et le reste de la semaine tranquillement à la maison. Du moins c’est mon dernier souvenir marquant.

Dix-neuf ans plus tard, je me retrouve avec Sabrina au pied des Pléiades. Le simple faite de me retrouver dans la nature provoque chez moi un plaisir intense. La neige, les sapins, un peu de vue, pas grand chose, mais l’essentiel.

La montée, un pur bohneur après avoir apris à rester en équillibre. Quelques chutes toutefois, un ski croisant l’autre, vous voyez ? Mais la descente, une fois tout en haut. Mmmmm j’ai regardé la pente, les skis déjà qu’il glissait avec les peaux de phoque. Bref, je m’en souviendrai de la descente en chasse neige, mes pieds aussi !

 Merci à toi, Sabrina.

Made with Love @ 2017 Samuel Monnard