Auteur/autrice : Samuel Monnard

Phnom Penh

Quatre heures pour arriver dans la capitale du Cambodge depuis Kep. Nous quittons la plage de l’Ile au lapin à 11h. Notre barque à moteur, la même que celle des pêcheurs,  nous emmène au débarquadaire où nous prenons un tuk tuk jusqu’à la station de bus.

Nous arrivons dans la capitale en fin de journée. Sur place, le frère de notre chauffeur à Kep, nous emmène au C’est Wat, le guesthouse que nous avions préalablement réservé. Mais la tenancière nous apprend que nous devons loger ailleurs, car des problèmes informatiques sont survenus lors de la réservation. Notre chauffeur, qui oh surprise, parle quelques mots de français nous propose un autre hôtel, le Modern city hotel. Il nous propose également d’être notre guide pour la visite de la ville et ainsi exercer son français. Nous acceptons volontiers !

L’hôtel n’est pas des meilleurs, surtout pour le prix qu’il nous est loué. Mais nous sommes au centre, proche de la rivière et des lieux à visiter. Le principal !

En entrant dans Phnom Penh, mes premières impressions étaient bonnes, mais je ne sais  nullement l’expliquer par des faits – j’ai tenté à maintes reprises de me l’expliquer en vain. Quelques éléments de réponse. Malgré ses 1,5 millions d’habitants, la ville s’aborde comme un village. Il y a encore peu de grands buldings. A l’instant où j’écris ces mots, j’espère que la ville saura gardé ses vieux bâtiments emprunts d’histoire. En ce qui concerne la circulation, rien à dire de nouveau, c’est le bordelle absolu mais comme une fourmillère, la circulation est très fluide. J’ai eu un autre coup de coeur pour le bord de la rivière dont l’espace est ouvert à une promenade et où se confonde autochtones et touristes. Je crois que c’est une différence non négligeable avec la Thaïlande, le mélange des Cambodgiens avec les étrangers.

L’histoire du cambodge est impressionnante. Elle marquera sans doute même le plus désintéressé des touristes. Le dernier affront des Cambodgiens fût celui des Khmers rouges. A l’image de Mao, les Cambodgiens ont pour plupart été emmené de force dans les zones agraires, mais également torturé et tué pour des raisons qui dépassent l’entendement, celui de posséder une culture. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a amené la déportation de tous les habitants de Phnom Penh, soit 2 millions d’habitants, moins encore la manière dont ils ont été torturés, violés, tués, cela pour des raisons aussi saugrenues, du vol de bananes au faite qu’il possède une éducation. Pendant la période des Khmers rouges, les écoles ont été transformées en abattoir, voir aussi en prison dont la célèbre et lugubre prison S-21. Aujourd’hui, c’est un musée en mémoire des victimes. Lorsque vous entrez dans l’enceinte de l’école bordée de hauts murs, vous ne vous doutez pas encore des atrocités commises en son antre. Dans le premier bâtiment, les salles de classes sont aménagées en lieu de torture. Quelques photos témoignent des prisonniers gisants dans leur sang à même le sol, enchaînés à une barre d’acier. Puis dans un autre, on trouve les compartiments dans lequel attendent les prisonniers. Cela ressemble à des enclos, avec juste la place pour un corps couché. La boule au ventre, nous traversons ces pièces en cherchant de l’air pour reprendre nos esprits. Ce qu’il s’est passé ici est inhumain.

Nous visiterons également un autre lieu dédié aux atrocités des Khmers rouge, les charniers de Choeung Ek. Ce lieu autrefois bordés de hauts murs fût le théâtre d’exécutions en masse. Grâce à un guide audio, nous suivons le sentier balisé tout en écoutant les procédures d’exécution, les témoignages des rescapés, quelques brèves sur l’histoire des Khmers rouges. Au sol, on y voit les fosses, vidées afin d’y identifier les victimes. Mais quelques ossemements et des habits continuent, avec les mouvements du sol, à remonter à la surface. Le long du lac, on écoute les témoignages. Comment continuer à vivre après de telles expériences ? L’un d’eux explique qu’il faut témoigner, simplement dire ce qu’il s’est passé pour que les générations futures ne refassent pas les mêmes erreurs.

Je pense alors à d’autres génocides passés, ailleurs dans monde mais aussi à ceux qui se perpétuent encore ! Comment prévenir de tels agissements, surtout lorsqu’on sait que ce sont les ignorants qui sont enrôlés dans ce genre de massacre – ils sont si facilement manipulables.
Je décide alors, qu’à mon retour, j’en apprendrai davantage sur les causes de ces massacres.

L’Ile au lapin

Nous mettons le cap sur Koh Tonsay, connue par son nom, l’Ile au lapin. En matière d’authencité, nous sommes servis. Tout le monde y cohabite, que ce soit les poules, les oies, les canards, les chiens, les chats. Lorsque nous prenons possession de notre bungalow, notre hôtesse doit chasser une poule, qui semble-t-il trouvait le lit à son goût, qui plus est en y pondant un oeuf. L’habitacle est très vétuste, on se lave en puisant l’eau dans un grand bidon. La plage de sable et l’ambiance calme est agréable.

Il est évident que nous entreprendrons le tour de l’île. En partie par la plage, par la jungle, nous croiserons des familles de pêcheurs. Nous découvrons aussi un terrain de volley ball. Et après le jacassement des geckos, le chant des oiseaux, nous entendons le miaulement implorant d’un chat. Pris d’affection, nous pensons qu’il souhaite nous accompagné, du moins qu’il a soif ou faim. Mais rien du tout, il se presse de se frotter, de se retourner quelques fois sur le dos avant de nous regarder partir.

Un petit crabe à Kep

La ville de Kep est le St-Tropez cambodgien. Elle a connu ses années fastes où l’élite française et cambodgienne y séjournait. Toutefois, dès la période des Khmers rouges, beaucoup de maisons coloniales ont été détruites dans les années 1970.

En arrivant à Kep, on ressent la forte impression d’être au sud-est de la France. Pas étonnant puisque la France y est très présente en investissant de l’argent dans les nouvelles infrastructures, comme les routes mais aussi la restauration des ancienes bâtiments. Kep, c’est aussi l’occasion de déguster du crabe local avec une excellente sauce au poivre, provenant des productions de Kampot. Il est amusant de découvrir du grains poivre frais encore attaché à sa tige.

L’unique tentative de ballade dans le parc national du coin nous amènera à voir au loin les cultures de poivre mais aussi de sel. Entêté, j’ai proposé de nous rendre à pied jusqu’au parc. Evidemment sans connaître le chemin pour s’y rendre, ce fût une véritable expédition. En s’éloignant des maisons, nous découvrons de petits chemins dont l’issu nous est inconnu. Nous traversons également la décharge où les déchets sont brûlés au grand air. Quelques vaches et chiens fouillent parmi les déchets, mais quelques autochtones aussi. Cela fait partie des images difficiles à digérer. Par contre, il n’est pas rare de croiser une poule suivie de sa troupe de poussins et le sourire amusé des résidents à arpenter cet endroit insolite. 

Notre hôte est française, de Toulouse. Etrange impression d’entendre cet accent que j’affectionne particulièrement. Nous resterons deux nouvelles journée avant d’entreprendre de nous rendre sur l’île des Lapins en bateau.

La première plage cambodgienne

Nous arrivons dans la ville portuaire de Sihanoukville. Dès notre arrivée,  un chauffeur de taxi nous convoit juqu’à la plage de Otress Beach, un peu en dehors de la ville. La guesthouse dans laquelle nous logeons est tenue par deux australiens, l’ambiance y est donc… australienne. Cela jusque dans le menu où ils proposent des côtes levées (spare ribs) dont nous serons tenu d’y goûter (avec bonheur cela dit, enfin quelque chose dans lequel mordre !).

Anciennement appelée Kompong Som (littéralement port agréable), Sihanoukville est le seul port maritime en eau profonde. Contrairement à la Thaïlande, la surface de plages aménagées est moindre. Toutefois à Otress Beach, il est agréable de partager la plage avec les autochtones. Le soir venu, le terrain de beach volley est animé par les jeunes cambodgiens. Toutefois je pensee qu’il faudrait arpenter les quelques îles au large pour découvrir des petits coins de paradis.

L’ambiance dans les auberges est festive. Contrairement à l’Eden Garden à Ko Pha Ngan, je ne me sens pas porté par l’ambiance humaine, ni musicale. Les nuits se prolongent tardivement et les hamacs qui se balancent au petit matin en témoignent.

Passage de la frontière

Il est à peine 8h lorsque mon café froid est servi. Ce matin, nous prenons à nouveau le bus. Nous franchirons la frontière en fin de matinée et dans 4 heures, nous serons dans la ville portuaire de Sihanoukvile.

12h30 Le passage de frontière s’est passé sans encombre, du moins presque. Oui car j’ai dans mes documents, les billets de tous les bus, trains, automates à billets, bâteaux, copies de passeport, copies du billet d’avion, d’autres billets bizarres sauf celui… précisemment de ce voyage ! Du coup, pendant que les autres passagers présentent leur passeport, je démonte mon sac… Tout en sort, ou presque. Non, je ne l’ai pas. Bref, le conducteur du bus m’arrange le coup contre 500 baht (équivalent de 15 francs suisses). La présentation du passeport coûte 1200 baht, le service du type qui me fait passer la frontière 200 baht. Je comprends un peu plus tard que ces émoluments sont de pures inventions et il paraît qu’à l’autre frontière plus au Nord, celle de Poipet, c’est pire. Qui plus est, comme j’ai un passeport biométrique, j’ai le privilège (ou pas), de présenter mes doigts à la machine à emprunte et ensuite fixer un point rouge… J’ai l’impression de loucher. Bref, nous passons finalement la frontière.

La suite de la route jusqu’à Sihanoukville est une autre aventure. Les routes sont différentes, moins bien entretenues mais quand même, elles sont goudronnées.

De Ko Pha Ngan à Trat

Voilà c’est fait ! 36 heures de voyages de Koh Pha Ngan à la petite ville frontalière de Trat. Comment était le trajet ?

Après notre séance rodéo à bord du pick up, nous avons pris le bâteau de Thong Sala à Surat Thani. Juste le temps de prendre un terrible coup de soleil qui me suivra jusqu’au Cambodge. Un nouveau trajet en bus jusqu’à la gare où nous prenons le train de nuit jusqu’à Bangkok. Nous passerons une nouvelle nuit à bord du train, dans les fameuses couchettes.

De là, un court trajet en métro jusqu’à la gare routière. Notre bus thaïlandais nous emmène jusqu’à Trat où nous séjournerons une journée avant de reprendre la route.

Un bout de paradis

Notre long séjour sur l’île de Ko Pha Ngan se termine. Un petit clin d’oeil à notre Bungalow, à notre hôtesse et aux personnels de l’Eden Garden et nous descendons nos affaires sur la plage de Haad Yuan. Nous ne prendrons pas de bâteau jusqu’au débarquadaire, car les eaux sont trop mouvementées mais le fameux 4×4 du jour prédécent. Il est 9 heure, nous montons dans le pick-up et c’est parti !

Des routes vertigineuses

Personne. Devais-je m’y attendre ce matin en descendant au bar ? Si on se tient au rythme de vie ici, évidemment. Je n’ai toutefois pas le courage de prendre mes affaires et de partir sur la plage de l’autre côté de la coline. Moi aussi je commence à être happé par ce mode de vie. Entre la nuit, les siestes, je dos bientôt 16 heures par jour.

Hier soir, à court d’argent, nous décidons d’aller en ville. Avec les bourasques de vent, les barques évitent de prendre l’eau. Qui plus est, hier, l’une d’entre elle a pris l’eau et pendant quelques heures, une dizaines d’homme se sont affairés à en retirer l’eau. Donc nous roulons dans le coffre d’un énorme 4×4. Les montées, comme les descentes sont vertigineuses. La Jeep se met alors en mode 4×4 et ralentit presque au point mort sa vitesse dans les pentes. Assis à l’arrière du pickup, nous nous balaçons au gré des trous, bosses et quelques fois des branches nous giflent le visage. Mieux vaut s’astreindre d’avoir un chapeau !

Demain nous reprendrons le train de nuit pour Bangkok.

10h00 L’envie irrépressible de jouer de la guitare est de plus en plus envahissant. Au point qu’à l’istant, j’écoute Eddie Vedder en imaginant sa satanée guitare entre mes mains. Enfin, le son m’apaise à défaut de gratter les cordes. Existe-t-il des poux de guitare ?
Ce sont véritablement trois des plus belles choses en ce monde que le chant, la musique et la danse. A l’instant, je vois trois personnes qui représentent bien chacune d’entre elle.

Changeons de sujet. Le premier bienfait de ce voyage est de ralentir mon rythme de vie. Comme disait Sofia, sur une île on finit par ne plus décrocher. Une semaine plus tard, nous demeurons encore ici. Bercé par les vagues, caressé par le soleil et touché par la gentilesse de nos hôtes.

Sur le pont menant à notre Bungalow, 3 autochtones remontent un bungalow en bamboo. C’est le principal matériel de construction, avec un autre arbre dont le nom m’échappe. Le toit quant à lui est recouvert de feuillage de palmier. Il y a deux ans, une tempête a emporté et détruit la plupart des constructions au bord de l’eau.

Une guitare le long de la plage

Nous nous levons en fin de matinée. Chaque soir lorsque nous remontons au Bungalow sur l’autre plage, nous croisons le bar du Eden Garden et il semble évident que quelques heures plus tard, nous y sommes naturellement encore.  Je disais, le rythme thaïlandais, le rythme !

La party de hier soir était l’after de l’after de la Full Moon Party. Elle a commencé au soir du 8 mars. Le 9 mars, elle continue dans un autre bar dans la jungle et elle se poursuit le 10 mars à l’Eden Garden. Je vous laisse imaginer la tête de certains qui ont tenus les trois jours d’affilées. Certains font peur, leur mouvement gracieux évaporé, entrecoupé de moultes pauses. Bref, c’est l’after de l’after. Quelques drogues ont sûrement accompagné les plus fêlés, pour les autres, en somme dormir la journée et vivre la nuit.

15h38 Y-a-t-il vraiment une différence dans le coeur des Hommes autour du monde ? Je crois que non, la seule différence est l’enveloppe culturelle. Ce qui diffère un homme d’un autre, c’est son vécu. La manière de ressentir fonctionne de la même manière, avec toutefois une échelle différente pour chaque être humain, qu’il soit pauvre, riche, matériellement. Lorsque Sogyal Rinpoché arriva avec sa femme en occident, il trouva amusant de relever la façon dont nous prenions soin de notre enveloppe extérieur mais également de nos maisons et le plus surprenant de nos cimetières.

Je regarde une fourmi se ballader dans le sable. Dans son monde, la plage est un immense désert. A mon échelle ce n’est qu’une plage de sable sur laquelle je rêve (et accessoiremment réfléchis à n’importe quoi). Je pense notamment à demain, toujours demain. Ce moment peut être loin (et surtout innacessible) si je le repousse à chaque nouvelle journée.

C’est une des raisons pour laquelle j’aime écrire. C’est ma manière de me planter dans le présent.

La fourmi a disparu.

Chris McCandless, dans le film Into The Wild, disait que l’important n’est pas d’être fort, mais de sse sentir fort. L’emprise du cerveau émotionnel sur le cerveau intellectuel est plus forte. Si nous souhaitons changer en profondeur, il faudrait y avoir accès. Je sais qu’aujourd’hui que j’ai énormément à apprendre de son fonctionnement, afin d’appréhender une autre partie de moi-même. Quelle est donc la meilleure voie ?

20h09 Les événements de la vie sont une source d’inspiratons contantes à celui ou celle qui y apprête attention. Je pense notemment aux créations de quelques amis. Notre génération est inspirée par cette période que je considère comme charnière dans l’avenir de l’humanité.
Je m’envole à l’instant en écoutant « See you in the next life ». Elle m’invite à voyager au dedans et … accessoirement mes doigts me démangent. Ma guitare me manquerait-elle ? Pourquoi ne m’accompagne-t-elle pas ? Je songeais l’autre jour à l’acquisition d’un youkoulélé que je pourrais transporter facilement dans mon sac..

Le rythme thaïlandais

Le rythme thaïlandais. Après le changement de continent, de température, le décalage horaire, je commence à m’imprégner du rythme locale. Au point que je n’ai pas écrit depuis 3 jours déjà.

Entre temps, nous avons trouvé refuge dans le camp de boxe thaïlandais, le horizon hut. Nous logeons dans un bungalow en bambou avec une petite salle de bain, tout simple mais le charme et la tranquilité du camp est parfaite. Le camp surplombe la prochaine petite plage. A notre gauche, la salle d’entraînement accueille les rares élèves avec sa salle de musculation et le ring.

Depuis la première nuit, il y a eu aussi la Full Moon Party auquelle, avec ma réticence habituelle, je n’aurai pas participé directement, du moins par sur la plage. En échange, nous resterons au fameux bar inconnu de la carte, l’Eden Garden. Qui plus est, le rythme de la gao a eu raison de mon corps… Non, ce serait mentir que de mentionner que c’est la musique qui, à elle seule, m’a entraîné sur la piste. Sofia m’a usé de maints sermonts sur le lâcher prise, qui a remporté une victoire sur ma timidité. Il est 4h et nous dansons encore.

Hier soir nous avons rencontré Johnatan, un yogi et ami de sofia. En descendant sur la plage, un homme retire ses lunettes avant de mentionner le nom de Sofia. Bouffée de bonnes énergies, les retrouvailles sont à la hauteur de la bonne énergie qu’il dégage. Les cheveux foncés dressés sur la tête, un foulard rouge drapé en robe autour de la taille, Johnatan a une quarantaine d’années. Il est né à Hawaï et enseigne le yoga, le Raiki et sûrement d’autres disciplines à plusieurs endroits de l’Asie du sud-est. Afin de le retrouver le lendemain, nous resterons quelques jours de plus à Koh Phangan.

Contraste entre les différents « Resort »

Entre le Big Blue resort, l’Eden Garden et l’Horizon Camp, le décor compte d’énormes différences.

Le premier, situé au milieu de la plage est le le plus accessile aux touristes. Il est aussi grandement mis en valeur. Bâtiment, terrasse et plage impeccable. Dès qu’on y entre, on devine que le tenancier connaît les habitudes occidentales. Car premièrement le service est rapide. A peine vous êtes assis qu’un serveur est à votre table. Au moindre signe de la tête et on vient à vous. Tout le personnel s’agite en permanence, petit coup de balai par ici, débarassé et nettoyé une table par là, c’est une véritable organisation comme on en connaît en Europe. Après quelques jours en Thaïlande, c’est pertubant de voir courir un serveur thaïlandais.

L’Eden Garden, c’est un autre monde. Comment en parler ? D’une part, pour garder leur authencité, ils ne désirent pas être mentionné sur la carte de l’île. La plublicité, c’est le bouche à oreille des routards. Lorsqu’on consulte la carte de l’ile, il y a le Bamboo resort et ensuite le Horizon Hut. Entre deux rien !

De l’autre, c’est un monde à part. L’ambiance friendly vous happe au premier passage. On y savoure aussi de très bons plats thaïlandais assis sur des coussins à même le sol. La vue sur la plage est particulière lorsque le soir venu, les petites lanternes illuminent le bord de l’eau. Par contre le matin, ne venez pas trop tôt, car avant 11h, vous risquez de ne voir que quelques pieds des serveurs sortir des hamacs. Pour résumé, c’est le meilleur endroit de l’île pour faire la fête jusqu’au lever du jour !

Et puis, il y a le Horizon Hut… Situé au dessus de la prochaine plage, il y règne un calme divin (ou presque). Le seul moment d’activité de la journée sont les cours données à 7h30 et à 16h30. En dehors de ces heures, vous risquez d’y voir quelques papillons, moustiques et peut-être la petite chienne qui reste toujours près du restaurant. S’il vous vient l’idée de manger, boire, on trouve également un calme plat au restaurant. Pas de serveur en vue et s’il y en a un, ce doit être l’heure de la sieste. Au passage, le niveau d’anglais de la serveuse est aussi approximatif que le mien ! Bref, c’est calme et on y mange vraiment bien.

Made with Love @ 2017 Samuel Monnard